TABLE ONOMASTIQUE
Origines et sources de chaque évènement
TABLE ONOMASTIQUE
BLANCHET, JOSEPH LOUIS
Mention dans les Notes de Guerre:
• 03 décembre 1914: « Rapport du Colonel et convocation avec Blanchet »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Joseph Louis Blanchet né le 5 juillet 1887 à Saulnay dans l’Indre, a rejoint l’armée en tant que soldat de 2e classe. Affecté au 169e régiment d’infanterie, il portait le matricule 0561 et le numéro 539 lors de son recrutement à Le Blane.
Le 28 septembre 1915, à Vienne-le-Château, dans la Marne, il est tombé auchamp d’honneur, tué à l’ennemi à l’âge de 28 ans, 3 mois et 23 jours.
Il est reconnu: « Mort pour la France ».

Fiche Militaire de Joseph Louis Blanchet
BOISTEL, ?
Mention dans les Notes de Guerre:
• 17 Octobre 1914: « Boistel oublié en petit poste. »
• 18 Octobre 1914: « Boistel de retour à 9h le soir. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
• 22 Octobre 1914: « Boistel blessé. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Mes recherches n’ont donné aucune information sur Boistel. Cependant, un individu du nom de Boitel a retenu mon attention.
Auguste Alexandre Boitel est né à Montmorency le 7 mars 1881. Enrôlé dans l’armée active le 14 novembre 1904, il a intégré le 51e régiment d’infanterie sous le matricule 5612. Le jour même de son incorporation, il a été affecté à ce régiment.
Moins d’un an après, le 23 septembre 1905, il a été envoyé en compagnie et s’est vu décerner un certificat de bonne conduite. Il est passé dans la réserve de l’armée active dès le 1er novembre 1905 et a rejoint le régiment d’infanterie du Mans. Son dévouement a été reconnu lorsqu’il a été nommé caporal le 20 novembre 1908.
Il a été rappelé à l’activité le 1er août 1914 et a rejoint le 169e régiment d’infanterie le 12 août. En décembre 1914, après seulement trois mois au front, il est évacué pour des problèmes cardiaques.
Une commission médicale, réunie à St Etienne le 5 janvier 1915, l’a réformé définitivement en raison d’une endocardite chronique évaluant son invalidité à 25%. Une autre commission, celle de la Seine, a confirmé son état le 28 octobre 1921 diagnostiquant une insuffisance mitrale et aortique. Pour ses services et en reconnaissance de ses maux, il s’est vu octroyer une pension de 608 francs, effective depuis le 5 janvier 1915, par un arrêté daté du 15 mars 1922.

Fiche Militaire d’Auguste Alexandre Boitel
CASTELNAU DE, ÉDOUARD
Le général Édouard de Castelnau, né le 24 décembre 1851, est nommé commandant de la 2e armée française en août 1914, peu de temps après le déclenchement de la guerre. Il est rapidement confronté à l’offensive allemande lors de la bataille des Frontières.
Malgré une situation difficile, de Castelnau réussit à repousser l’ennemi et à protéger les lignes françaises. Alors que l’armée allemande menace la ville de Nancy, de Castelnau organise une résistance acharnée et réussit à repousser les attaques ennemies. Sa stratégie défensive et la détermination de ses troupes permettent de préserver Nancy des mains de l’ennemi. Cet événement lui vaut le surnom de “sauveur de Nancy”.
De Castelnau contribue de façon majeure à la contre offensive française de la bataille de la Marne qui a stoppé l’avancée allemande et a permis de sauver Paris de l’invasion.
En 1916, de Castelnau est nommé chef d’état-major général de l’armée française. Il travaille en étroite collaboration avec le commandant en chef Philippe Pétain et participe à la planification et à la coordination des opérations militaires. En reconnaissance de ses services, il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur le 11 juillet 1916. La plus haute distinction honorifique en France lui est décernée pour ses contributions
exceptionnelles à la nation et à l’armée.
Après la guerre, de Castelnau poursuit son service dans l’armée française, apportant son expertise militaire à différentes responsabilités. Il est élu député à la Chambre des députés française sous la présidence de Raymond Poincaré, de 1924 à 1925.
En juin 1940, dès l’annonce de l’armistice du 22 juin, il se distancie de tous ceux qui soutiennent le régime de Vichy. Il démissionne de son poste de président de la FNC† et émet des critiques sévères envers la hiérarchie
catholique qu’il estime être trop proche de Pétain. Malgré son âge avancé, il apporte un soutien actif à la Résistance et n’hésite pas à cacher des armes pour le réseau de l’Armée secrète (AS) dirigé par le colonel Pélissier.
Il s’éteint au château de Lasserre à Montastruc-la-Conseillère, le 18 mars 1944 et est inhumé le 21 mars dans le caveau familial à Montastruc.1

11 décembre 1915
Edouard de Castelnau

21 mars 1947
Citations Accompagnant L’inscription au Tableau Spécial de la
Légion d’honneur et de la médaille militaire du général de Castelnau

Journal - Sur Le Vif - 1er janvier 1916 « Le sauveur de Nancy a été nommé major général et commandant en chef des armées du Nord-Est en remplacement du général Joffre, nommé général en chef des armées françaises. »
CAULT, RAOUL
Mention dans les Notes de Guerre:
• 12 Mars 1915: « En sautant dans le boyau Cault me flanque sa pioche dans
la figure »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Raoul Cault, né le 1er juin 1891 à Saivres, dans les Deux-Sèvres, servait en tant que soldat de 2e classe au sein du 169e régiment d’infanterie. Il portait le matricule 1392 au corps et le numéro 487 lors de son recrutement à Poitiers.
Le 14 juillet 1915, à Saint Menehould, dans la Marne, il a succombé à ses blessures de guerre.
En hommage à son sacrifice pour la France, il repose désormais en paix à la Nécropole Nationale ‘SAINTE-MENEHOULD’, où une tombe individuelle, la numéro 429, lui a été dédiée.
Il était âgé de 24 ans, 1 mois et 13 jours.
Il est reconnu: « Mort pour la France ».

Fiche Militaire de Raoul Cault
CHERVIN, EDOUARD
Mention dans les Notes de Guerre:
• 02 Novembre 1914: « Mort des Lieutenants Chervin et Ossude »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Edouard Chervin, né le 19 octobre 1891 à Montmarault, dans l’Allier, avait embrassé la carrière militaire en gravissant les échelons jusqu’au grade de Sous-Lieutenant.
Lors de la mobilisation il à servi au sein du 169e régiment d’infanterie. Il était identifié par le matricule 83 au corps et 1485 lors de son recrutement à Montluçon.
Le 1er novembre 1914, dans les bois du Bois-le-Prêtre, en Meurthe-et-Moselle, il est tombé face à l’ennemi, âgé de 23 ans et 13 jours.
Il est reconnu: « Mort pour la France ».

Fiche Militaire d’Edouard Chervin
CLÉMENCEAU, GEORGES
Georges Clemenceau, né le 28 septembre 1841, est un homme politique français ayant joué un rôle essentiel pendant la Première Guerre mondiale.
Commençant des études de médecine en France en 1856, il choisit de s’exiler aux États-Unis en raison de son opposition au régime de Napoléon III. Pour sa propre sécurité, il demeure sur le continent Américain jusqu’en 1869. Avec l’avènement de la Troisième République, Clemenceau revient en France et s’engage activement en politique. Il est élu maire du 18e arrondissement de Paris en février 1870 et devient député à l’Assemblée nationale un an plus tard.
Ancré dans une carrière florissante, il devient député de la Seine de 1876 à 1885, puis du Var de 1885 à 1893. Il s’impose progressivement comme l’un des principaux leaders du Parti radical, devenant célèbre pour son opposition vigoureuse avec Jules Ferry. Clemenceau se tourne aussi vers le journalisme, travaillant pour des journaux tels que «La Justice», «L’Aurore» et «Le Bloc.» Il soutient ouvertement l’affaire Dreyfus et contribue à l’impact de l’article de Zola .
En mars 1906, Georges Clemenceau occupe le poste de ministre de l’Intérieur. En octobre, il devient le Président du Conseil en France: son gouvernement est confronté à des conflits sociaux, y compris des grèves ouvrières, suite à la victoire de la gauche républicaine aux élections du mois de mai. Il doit également gérer l’application de la loi de séparation de l’Église et de l’État, en particulier les inventaires des biens de l’Église. Clemenceau continue à jouer un rôle actif dans la politique et les débats jusqu’à sa réélection comme sénateur en 1909.
Par la suite, il s’implique dans les questions internationales et la préparation de la Première Guerre mondiale, critiquant les concessions faites à l’Allemagne et s’interrogeant sur la situation de l’armement français. Dès le début du conflit, Clemenceau s’engage fortement dans le contrôle parlementaire de l’action du gouvernement, présidant des commissions importantes et continuant à visiter les tranchées pour évaluer la situation sur le terrain. Son rôle pendant la guerre est primordial, car il devient le Président du Conseil en novembre 1917 et cumule le poste de ministre de la Guerre. Il est souvent surnommé «Le Tigre» en raison de son leadership énergique et déterminé.
Après la fin de la Première Guerre mondiale, Georges Clemenceau quitte la politique active, mais reste une figure respectée en France et à l’étranger. Il poursuit ses écrits et participe à des conférences internationales pour promouvoir la paix et la coopération entre les nations. Il meurt le 24 novembre 1929 à l’âge de 88 ans.
Georges Clemenceau est honoré de plusieurs médailles pour ses actions pendant la Première Guerre mondiale, notamment la Légion d’honneur et la croix de guerre.2

Georges Clemenceau en 1904

Maurepas - 1917
Georges Clemenceau mangeant avec des soldats français dans les tranchées.
CORDEL, RENÉ JOSEPH CAMILLE
Mention dans les Notes de Guerre:
• 30 Octobre 1914: « Blessure de Cordel soignant un blessé allemand. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
René Joseph Camille Cordel, né le 8 juillet 1893 à Moyen, Meurthe-et-Moselle, servait en tant que soldat de 2e classe au sein du 169e régiment d’infanterie.
Il portait le numéro de matricule 3137 au sein de son régiment et le numéro 863 au recrutement de Nancy, datant de la classe 1913.
Suite à une blessure de guerre, il meurt le 1er novembre 1914 à l’hôpital de Toul, en Meurthe-et-Moselle.
Il était âgé de 21 ans, 3 mois et 24 jours.
Il est reconnu: «Mort pour la France».

Fiche Militaire de Réné Joseph Camille Cordel
COURTIN, ALBERT LUCIEN STÉPHANE
Mention dans les Notes de Guerre:
• 28 Février 1915: « Jacob saigne du nez et Courtin à une bosse par un obus. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Albert Lucien Stéphane Courtin est né le 23 juillet 1892 à Mézières-au- Perche, Eure et Loire.
Il servait en tant que soldat de 2e classe au sein du 169e régiment d’infanterie et portait le numéro de matricule 3847 au sein de son régiment. Il était également enregistré sous le numéro 417 au recrutement de Chartres pour la classe 1912.
Il est tué à l’ennemi le 3 juin 1915 au Bois-le-Prêtre, Meurthe-et-Moselle, à l’âge de 22 ans, 10 mois et 11 jours.
Il est reconnu: « Mort pour la France ».

Fiche Militaire de Albert Lucien Stéphane Courtin
FRANÇOIS-FERDINAND D’AUTRICHE
François-Ferdinand d’Autriche, archiduc d’Autriche-Este, est né le 18 décembre 1863 à Graz, en Autriche.
Héritier de l’Empire austro-hongrois, il est conscient des tensions grandissantes liées aux revendications nationalistes des différentes populations de l’Empire. Dans une tentative de réforme, il souhaite alors transformer l’Empire en un État yougoslave fédéral qui engloberait des territoires tels que la Croatie, la Bosnie, la Dalmatie et la Slovénie: cette vision ayant pour objectif d’octroyer davantage d’autonomie aux différentes nationalités de l’Empire.
Le 28 juin 1914 à Sarajevo, il est assassiné par Gavrilo Princip, un nationaliste serbe membre de «la Main noire», un groupe clandestin qui a pour objectif de promouvoir l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine de l’Empire austro- hongrois et de la rapprocher de la Serbie.
Son assassinat a des répercussions bien au-delà de Sarajevo : l’AutricheHongrie accuse la Serbie d’être impliquée, déclenchant une série de déclarations de guerre et d’alliances. Ces développements conduisent finalement à l’escalade des tensions en Europe et au déclenchement de la Première Guerre mondiale.3

Date inconnue
François-Ferdinand d’Autriche, archiduc d’Autriche-Este
DUBAIL, AUGUSTIN YVON EDMOND
Augustin Yvon Edmond Dubail, né le 17 juin 1851 Belfort, rejoint l’École spéciale militaire de Saint-Cyr à 17 ans et participe à la guerre de 1870, où il est capturé par les Allemands. Libéré en 1871, il combat contre la Commune de Paris. En 1905, il devient chef de cabinet du ministre de la Guerre et en 1906, il est envoyé à la tête de l’École militaire de Saint-Cyr.
Pendant la Première Guerre mondiale, il commande la première armée et, en 1915, le groupe provisoire de l’Est, engageant des combats dans les Vosges alsaciennes. En 1916, Joffre lui retire le commandement de Verdun. Dubail devient gouverneur militaire de Paris, puis grand chancelier de la Légion d’honneur en 1918, poste qu’il occupe pendant plus de quinze ans. Impliqué dans l’évolution de la Légion d’honneur, il assiste à la signature du traité de paix à Versailles en 1919. Il meurt finalement à Paris le 7 janvier 1934.4

1921
Le général Dubail, Augustin Yvon Edmond

12 juillet 1900
Procès verbal de réception de l’officier Dubail de la Légion d’Honneur
GALLIENI, JOSEPH
Joseph Gallieni, né le 24 avril 1849, entre à Saint-Cyr en 1868 et fait ses premières armes en 1870, pendant la défense de Bazeilles pendant la guerre franco-allemande de 1870. Blessé et fait prisonnier le 1er septembre, il est envoyé en captivité en Allemagne et ne rentre en France que le 11 mars 1871.5
Passionné par l’exploration, il voyage au Niger et rédige sur l’action coloniale. Au Soudan à partir de 1886, il affirme ses idées et démontre son approche de la pacification, associant l’occupation militaire, au développement économique et à la réduction de l’insécurité. À Madagascar, il unifie l’île et promeut son développement économique et social, en vue d’ouvrir la population locale à la colonisation française.6
De retour en France en 1905, il est rappelé en 1914 en tant que gouverneur militaire de Paris. Sa vision et son initiative jouent un rôle clé dans la défense de la capitale lors de la Première Guerre mondiale. Nommé gouverneur militaire de Paris en 1914, il organise la défense de la capitale menacée par l’avancée allemande. Il transforme Paris en un camp retranché et joue un rôle clé dans la préparation de la contre-offensive de la Marne. Sa décision audacieuse d’utiliser des taxis-autos parisiens pour transporter des soldats vers le front dénote de son implication dans la bataille qui s’achève par une victoire française.
Pourvu au poste de ministre de la Guerre en 1915, il continue à jouer un rôle essentiel dans l’effort de guerre français: il est affecté au commandement de la 4e division d’infanterie française à Verdun et est à nouveau aux premières loges de la bataille contre l’Allemagne.
Joseph Gallieni doit démissionner en mars 1916 en raison de problèmes desanté et meurt en mai de la même année. Son rôle à Verdun et à Paris restent un élément clé de son héritage militaire et il est élevé au rang de maréchal de France à titre posthume en 1921.7

Date inconnue
Général Gallieni - Gouverneur Militaire de Paris

Invalides, Paris - Septembre 1914
Général Gallieni - Revue des taxis de la Marne

Dossier Militaire Joseph Gallieni
GUIOT, ADOLPHE AUGUSTE
Mention dans les Notes de Guerre:
• 08 Février 1915: « Affaire Guiot »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Adolphe Auguste Guiot est né le 2 octobre 1883. En tant que soldat de 2e classe, il servait au sein du 167e régiment d’infanterie.
Il était identifié sous le numéro de matricule 14722 dans son régiment et avait également le numéro 3126 au recrutement de la Seine au 6ème bureau, correspondant à la classe 1908.
Guiot a été jugé bon par le Conseil de Révision et inclus dans la 1e partie de la liste du recrutement cantonal. Cependant, son parcours militaire a été tumultueux. Il a été condamné le 17 janvier 1902 à 15 jours de prison avec sursis pour violences envers les agents. Incorporé au 155e Régiment d’Infanterie à Commercy le 15 novembre 1904, il fut immatriculé sous le numéro 7952 mais manqua à l’appel le 3 juillet 1905 et fut déclaré déserteur peu après. Il fut détenu à la maison de Justice militaire et admis à l’hôpital militaire du Val de Grâce en avril 1906, puis réintégré à l’armée et transféré au 150e Régiment d’Infanterie en juillet de la même année.

Fiche Militaire d’Adolphe Auguste Guiot
Guiot a été condamné à 3 ans de prison le 5 mars 1907 pour outrages et rébellion, mais il a obtenu la remise du restant de sa peine en juillet 1909. Affecté ensuite au 94e Régiment d’Infanterie, il déserta à nouveau en novembre 1909, fut arrêté en septembre 1910 et condamné à 6 mois de prison pour désertion.
Après diverses mutations, il fut transféré au 21e Régiment d’Infanterie en 1911 et passa dans la réserve de l’armée active en juillet de la même année, avec un certificat de bonne conduite refusé. Sa durée de services fut réduite de 4 ans, 8 mois et 8 jours.
Il est blessé en 21 octobre 1914 durant les combats de Bois-Mort-Mare.
Le 20 avril 1918 au Bois-le-Prêtre, il est tué à l’ennemi à l’âge de 32 ans, 2 mois et 10 jours. Il fut transféré au cimetière militaire de Montauville en novembre 1920.
Il est reconnu: «Mort pour la France».

Fiche Militaire d’Adolphe Auguste Guiot
HUGUES, ?
Mention dans les Notes de Guerre:
• 2 Novembre 1914, « Enterrement de Hugues »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Mes recherches n’ont donné aucune information sur Hugues.
JACOB, ALFRED
Mention dans les Notes de Guerre:
• 28 Février 1915, « Bombardement. 3 obus sur la casquette. Jacob saigne du nez et Courtin à une bosse par un obus. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Alfred Jacob, né le 22 décembre 1892 dans le 14ème arrondissement de Paris, avait atteint le grade de sergent dans l’armée française. À la mobilisation il rejoint le 169ème régiment d’infanterie.
Il était identifié sous le numéro de matricule 1370 dans son régiment et avait également le numéro 2220 au recrutement de la Seine au 2ème bureau, correspondant à la classe 1912.
Le 25 septembre 1915, à Vienne le Château, Marne, Alfred a perdu la vie pour son pays. Il est officiellement répertorié comme « disparu ». Il avait 22 ans, 8 mois et 3 jours.

Fiche Militaire d’Alfred Jacob
JAURÈS, JEAN
Jean Jaurès était un homme politique et un philosophe français.
Né le 3 septembre 1859 à Castres dans une famille bourgeoise, il reçoit une excellente éducation et se distingue dans de prestigieuses études à l’École Normale Supérieure. Il obtient son agrégation de philosophie en 1881.
En 1885, il entame sa carrière politique en tant que républicain. Il devient le plus jeune membre de la Chambre des députés, poste qu’il occupe jusqu’en 1889. En 1893, il est réélu en tant que socialiste indépendant.
Jaurès consacre sa carrière à des causes telles que les droits des travailleurs, la séparation de l’Église et de l’État, la défense de Dreyfus, ainsi que la lutte contre le colonialisme et l’impérialisme.
En 1902, il contribue à la création du Parti socialiste français et dirige un journal appelé l’Humanité. Il est un homme politique de premier plan en France et prend une place centrale dans la politique et les mouvements sociaux du pays.
En 1905, Jean Jaurès est un appui éminent, pour l’élaboration de la loi de la séparation de l’Église et de l’État en France. Au cours de cette même année, il est un acteur dans création de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), unifiant ainsi le mouvement socialiste français.
Il est assassiné le 31 juillet 1914 par le nationaliste Raoul Villain. Cet événement contribue à entraîner le ralliement de la gauche à l’Union sacrée, une alliance politique transpartisane ayant pour objectif de faire face à la crise et à l’effort de guerre.
Jean Jaurès est inhumé au Panthéon en 1924 en reconnaissance de son importance historique en tant que leader socialiste et de son rôle central dans la promotion de la justice sociale, de la laïcité et de la paix en France.8

Jean Jaurès en 1904

Panthéon, Paris - 23 novembre 1924
Transfert des cendres de Jaurès

Paris - 1913
Jean Jaurès prononçant un discours en banlieue
JOFFRE, JOSEPH
Joseph Joffre est un général français né en 1852 à Rivesaltes dans les Pyrénées-Orientales. Sa carrière militaire se distingue par des expéditions coloniales en Asie et en Afrique, notamment au Tonkin, au Soudan français et à Madagascar.
En 1911, il est nommé chef d’État-Major général de l’Armée en raison de son expertise dans la logistique ferroviaire.
Lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale, Joffre met en œuvre le plan de mobilisation et de concentration en tant que commandant en chef des armées françaises. Ce plan est également connu sous le nom de plan XVII.
Joseph Joffre applique une stratégie privilégiant des offensives massives et continues, couramment enseignée à l’École de Guerre. Cette approche, bien que popularisée, se révèle coûteuse en vies humaines, en particulier lors de la bataille des Frontières.
Face à l’impasse de la guerre de position sur le front de l’Ouest, le commandant lance plusieurs offensives infructueuses, notamment en Champagne et en Artois entre 1914 et 1915 ainsi que sur la Somme à l’été 1916.
Cette série de revers militaires impacte sa carrière: Joseph Joffre est élevé au rang de maréchal de France le 11 décembre 1916, mais est remplacé deux jours plus tard par le général Robert Nivelle en raison de son impopularité.
Parmi les distinctions honorifiques qui marquent sa carrière figurent son élévation à la dignité de maréchal de France en 1916, son élection à l’Académie française en 1918, ainsi que sa reconnaissance en tant que grand-croix de la Légion d’honneur le 26 septembre 1916.
Le maréchal Joffre meurt le 3 janvier 1931 à Paris. Le 7 janvier 1931, la France rend un dernier hommage au maréchal Joffre en organisant des obsèques nationales.9

Verdun - 1916
Le colonial Mathieu Jouy photographié entre le Général Joffre et le ministre de la Guerre, le Général Roques, au moment où il vient de recevoir la croix de la Légion d'honneur.

Verdun - 1916
Général Joffre

1911
Portrait du général Joffre abordant la Légion d’honneur

Juillet 1914
Légion d’honneur du général Joffre
JONQUET, CHARLES ETIENNE
Mention dans les Notes de Guerre:
• 14 Novembre 1914: Mort de Jonquet tué par obus.

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Charles Etienne Jonquet, né le 27 mars 1890, a servi en tant que soldat de 2e classe au sein du 169e régiment d’infanterie. Il était enregistré sous le numéro de matricule 015422 dans son régiment et portait également le numéro 282 au recrutement de Toul, correspondant à la classe 1910.
Le 14 novembre 1914, aux avants-postes devant Fey-en-Haye en Meurthe-et- Moselle, Charles Etienne Jonquet est tué à l’ennemi à l’âge de 24 ans, 7 mois et 18 jours.
Il est reconnu: « Mort pour la France ».

Fiche Militaire de Charles Etienne Jonquet
KREUTZMEYER, EUGÈNE
Mention dans les Notes de Guerre:

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Eugène Kreutzmeyer est né le 4 juin 1884 à Raon-l’Etape, dans les Vosges.
Il a gravi les échelons militaires en commençant comme adjudant pour atteindre le grade de Lieutenant au sein du 169e régiment d’infanterie.
Son dévouement et son service exemplaire à la nation lui ont valu d’être chevalier de la Légion d’honneur le 30 décembre 1920. Après la guerre, il a résidé dans la commune de Vandoeuvre et s’est finalement éteint le 23 janvier 1971.

État des Services d’ Eugène Kreutzmeyer
CITATIONS:
O/ de la Brigade N°25 du 2-5-1915
« A entraîné à l’attaque avec un courage remarquable sous un feu violent d’artillerie, d’infanterie et de grenades sa section réduite à quelques hommes.
A été blessé d’une balle au bras. »
O/ de la 73e D.I. N°344 du 11-5-15
« A attaqué vigoureusement avec sa section la lisière d’un village fortement organisé, y a pénétré sous un bombardement violent entraînant énergiquement sa troupe, en a fouillé une partie importante sous le feu de l’artillerie contribuant largement à assurer à la compagnie la possession de la lisière sud. »
O/ du 17° C.A. N° 20 du 8-7-1917
« Officier d’élite profondément dévoué et très brave, pendant la période active d’Avril, Mai, Juin 17; n’a cessé de se faire remarquer dans son commandement de compagnie de mitrailleuses, mais s’est plus particulièrement distingué le 20 avril 1917 où après avoir pris sur le champ de bataille le commandement de sa compagnie et ayant été une heure après fortement contusionné par un obus de gros calibre a refusé toute évacuation, donnant ainsi à tous un bel exemple d’énergie et de dévouement stoïque. »
O/ Général N°664/A dû 32° C.A. du 9-10-17
« Officier d’élite, d’une grande distinction morale, modèle d’abnégation et de dévouement. Au cours des opérations actives de Septembre 17 s’est dépensé sans compter de toutes les manières travaillant jour et nuit, toujours prêt à aller lui-même, en pleine crise, transmettre des ordres, chercher des renseignements, assurer les liaisons les plus difficiles. A rendu les plus grands services au Régiment pendant cette période dure et laborieuse. »
O/ du 169e R.I. N°440 du 30-6-18
« Officier de Renseignements qui dans un secteur nouveau et agité a fait preuve de courage et de dévouement en organisant son service dans des situations difficiles et dangereuses. »
O/ du 7° C.A. N°289 du 21-11-1918
« Officier de valeur et animé d’un haut sentiment du devoir; à l’attaque du 2 Oct. 1918 a entraîné sa compagnie au milieu des vagues d’infanterie en dépit d’un bombardement violent. Une de ses pièces a été détruite et le personnel mis hors de combat a mis en batterie une mitrailleuse ennemie et a permis ainsi la progression d’une unité voisine. »

21 Janvier 1921
Ordre national de la Légion d’honneur
LABARRE, ALEXANDRE CYRILLE
Mention dans les Notes de Guerre:
• 15 Octobre 1914: « 1 heure pour rassembler la section de piquet, fureur du Lieutenant qui veut faire rétrograder Labarre »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Alexandre Cyrille Labarre est né le 13 février 1883 à Mamers, dans la Sarthe. Il est le fils de Firmin Cyrille Désiré Labarre et de Mathilde Bellanger, née Lemoine. Ses parents étaient domiciliés à Levallois, dans le département de la Seine. Il exerçait la profession de coiffeur.
En mars 1904, Alexandre est condamné par le Tribunal Correctionnel de Chartres à une amende de 50 francs pour une affaire liée à la chasse, mais il bénéficie d’un sursis. Il est incorporé au service militaire le 16 novembre 1904 au sein du régiment d’infanterie avec le numéro de matricule 5578. Bien qu’il soit le fils aîné d’une veuve, lui conférant en temps normal une dispense, il sert avec distinction et reçoit un certificat de bonne conduite lors de sa mise en disponibilité le 23 septembre 1905. Il passe dans la réserve de l’armée active le 1er octobre 1907.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Alexandre est rappelé à l’activité en réponse à l’ordre de mobilisation générale. Il rejoint le 168e régiment d’infanterie de Caen le 3 août 1914, avant d’être transféré au 169e régiment d’infanterie le 6 juin 1916. Après avoir servi avec bravoure pendant la guerre, il est démobilisé par le 1er Régiment des Zouaves le 8 mars 1919. Il participe activement à la campagne contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 7 mars 1919.
Pour ses actes de bravoure, Alexandre fut cité à l’ordre du Régiment le 20 septembre 1918. La citation N° 563 énonce :
« Avec un courage et un dévouement admirables, a assuré le ravitaillement dont il était chargé, même pendant les combats les plus durs jusqu’au contact de l’ennemi. »
En reconnaissance de ses services, il reçoit la croix de guerre avec une étoile de bronze.

Fiche Militaire d’Alexandre Cyrille Labarre
LABEUR, ?
Mention dans les Notes de Guerre:
• 1 Janvier 1915: « Compliment au Lieutenant Labeur promu. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Mes recherches n’ont donné aucune information sur Labeur.
LEBEL, ?
Mention dans les Notes de Guerre:
• 07 décembre 1914: « En 1ere ligne. Abri avec le Lt. Lebel. Jeu Quart. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
• 02 avril 1915: “Le Capitaine me donne le commandement de la section en remplacement de Lebel»

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Mes recherches n’ont donné aucune information sur Lebel.
LEBOCQ, HENRI
Né le 29 décembre 1861 dans le 7ème arrondissement de Paris, Henri Lebocq intègre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1883 où il devient sous- lieutenant. Au fil des années, il progresse dans les rangs de l’armée, devenant chef de bataillon en 1903, puis colonel en 1913.
Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le général Lebocq est choisi pour commander la 73e Division d’Infanterie de réserve avec le grade de général de brigade à titre temporaire. En octobre 1914, il est confirmé dans ce grade de manière permanente.
Ses actions sur le champ de bataille sont notables, notamment lors des offensives menées à Bois-le-Prêtre le 1er octobre 1914 et le 15 août 1915. Il dirige également la brigade mixte de Toul, composée des 167e, 168e et 169e régiments d’infanterie de septembre 1914 à juin 1915.
Le général Lebocq est blessé au cours de la campagne, mais cela ne freine pas sa progression dans les rangs militaires. Le 1er août 1917, il est nommé commandeur de la Légion d’honneur et le 20 décembre 1917, il est promu au grade de général de division.
Sous ce nouveau titre, il prend le commandement de la 39e Division d’Infanterie et participe à des événements majeurs tels que le défilé de 1919 devant le président de la République et les membres du gouvernement pour célébrer le retour de la ville de Metz à la France.
Le Général Lebocq meurt le 10 mai 1946, à l’âge de 84 ans, dans le 16e arrondissement de Paris.10

Lieu et date inconnus
Général Lebocq en tenue modèle 1915 avec képi brodé, arborant sa Croix
de Commandeur de la Légion d'Honneur et sa Croix de Guerre 1914-1918 ornée de deux
palmes. Sur sa manche gauche, il porte sept chevrons de présence au front,
témoignant de quatre années de service.

Bois le Prêtre - 15 juillet 1916
Le général Lebocq et ses officiers

Bois le Prêtre - 15 juillet 1916
Le général Lebocq

Bois le Prêtre - Mai 1915
Le Quart en reserve - général Riberprey, Dubai et Lebocq en 1ère ligne
LEMOINE, MARCEL LOUIS
Mention dans les Notes de Guerre:
• 2 avril 1915: « Nous recevons des pierres et Lemoine disparaît. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
• 2 avril 1915: « A la nuit suivante nous recherchons encore Lemoine et visitons enclos et maisons sans emporter d’armes. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Marcel Louis Lemoine est né le 17 mai 1889 à Richardménil en Meurthe-et- Moselle.
Il a servi en tant que soldat de 1er classe au sein de la 6ème compagnie du 169e régiment d’infanterie sous le numéro de matricule 012944 pour le corps 1909. Il était également enregistré sous le numéro 95 au bureau de recrutement de Nancy.
Le 22 juillet 1915, alors qu’il combattait au Nord de la Harazée, dans la Marne, il fut tué à l’ennemi à l’âge de 26 ans, 2 mois et 5 jours.
Il est reconnu: « Mort pour la France ».

Fiche Militaire de Marcel Louis Lemoine
LEPRINCE, GEORGES JOSEPH
Mention dans les Notes de Guerre:
• 12 mars 1915: « La nuit suivante schrapnell, Leprince à ses 2 pantalons et son caleçon traversées sans une égratignure »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Georges Joseph Leprince est né le 13 avril 1895 à Puteaux. Il a servi en tant que soldat de 2ème classe au sein du 168e régiment d’infanterie sous le numéro de matricule 02369 pour le corps 1900. Il était également enregistré sous le numéro 1910 au recrutement de la Seine, 2ème bureau.
Le 23 mai 1915, lors du combat du Bois-le-Prêtre en Meurthe-et-Moselle, il est tué à l’ennemi à l’âge de 35 ans, 1 mois et 10 jours.
Il est reconnu: « Mort pour la France ».

Fiche Militaire de Georges Joseph Leprince
MAILLEFERT, HIPPOLYTE HENRI EUGÈNE
Mention dans les Notes de Guerre :
27 septembre 1914 : « Sergent Maillefert blessé. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Hippolyte Henri Eugène Maillefert est né le 14 juin 1890. Il a rejoint les rangs de l’armée et a progressé jusqu’au grade de sergent au sein du 369e régiment d’infanterie. Son numéro de matricule était le 015174 pour le corps, associé à la classe d’incorporation 1900 et il était également identifié sous le numéro 602 au recrutement de Neufchâteau.
Il est mort le 4 juillet 1915 au Bois-le-Prêtre, en Meurthe-et Moselle, lors d’un combat.
Il était âgé de 25 ans et 20 jours.
Il est reconnu : « Mort pour la France ».

Fiche Militaire d’Hippolyte Henri Eugène Maillefert
MICHAUD, HENRI
Mention:
• 13 septembre 1914: « Le matin revue en tenue de campagne* par le Général Michaut commandant le secteur Est de Toul. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Henri Michaud, né le 19 juin 1875 à Perpignan, est un militaire français et général de la division aérienne.
Henri Michaud débute sa carrière militaire en octobre 1893: après s’être engagé pour trois ans dans l’Armée de Terre, il suit les cours de l’École Spéciale Militaire et est promu sous-lieutenant au 37e régiment d’infanterie en 1895. Il obtient son brevet de pilote en novembre 1911 et est transféré au service de l’aéronautique militaire. Il est affecté au 1er Groupe d’aviation en septembre 1912.
Nommé chef de bataillon, Henri Michaud occupe divers postes dans l’état- major pendant les années 1913 et 1914. Il est blessé en septembre 1914, puis affecté à l’état-major du général commandant le Groupe d’Armées du Nord ou il y organise et dirige la première école destinée à former, au cours de la guerre, des officiers d’état-major.
En mars 1917, il est promu lieutenant-colonel et commande successivement les 156e et 172e régiments d’infanterie.11
A la fin de Première Guerre mondiale, le général Henri Michaud poursuit une carrière distinguée dans l’aviation militaire, atteignant le grade de général d’armée aérienne. Il rejoint par la suite l’Organisation de Résistance de l’Armée pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est arrêté par la Gestapo en 1944 et interné à Buchenwald où il meurt en janvier 1945.
À titre posthume, il est honoré en tant que « Mor pour la France » et reçoit la médaille de la Résistance, en plus d’être un grand officier de la Légion d’honneur et un récipiendaire de la Croix de guerre 1939-1945 pour ses services envers la France .

Henri Michaud - date inconnue

12 juillet 1913
Ordre national de la Légion d’honneur
MINACCA, DOMINIQUE
Mention dans les Notes de Guerre:
• 9 mars 1915: « Un obus entre par un créneau* entre Minacca et moi. Nous ramassons la fusée pour faire des bagues en souvenir. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Dominique Minacca, né le 19 avril 1881, a servi la France en tant que sous- lieutenant au sein du 169e régiment d’infanterie. Il était identifié par le numéro de matricule 301 pour le corps, en lien avec la classe d’incorporation 1901 et avait également le numéro 3057 au recrutement de la Seine, 2e bureau.
Dominique a été tué le 30 avril 1917, lors du combat de Mont sans nom, dans la Marne.
Il était âgé de 31 ans, 10 mois et 2 jours.
Il est reconnu: « Mort pour la France ».

Fiche Militaire de Dominique Minacca
« Mon arrière grand-père était quant à lui architecte à Paris avant d’être
mobilisé et il était sous-lieutenant lors de son décès au combat en 1917 au
mont Sans Nom (massif de Moronvilliers).
Il a été blessé par coup de feu au menton et à l’épaule en 1915 au Bois le Prêtre.
En 1916, comme sous-officier il a été cité à l’ordre du régiment et a reçu la
croix de guerre avec étoile de bronze.
En janvier 1917, il a été cité à l’ordre de la division en tant qu’officier pour
avoir tenu en décembre 1916 un poste de combat avec sa section face à de
violents bombardements alors qu’il avait les pieds gelés. Il a alors reçu la croix
de guerre avec étoile d’argent.
Il a été cité une troisième fois de nouveau à l’ordre de la division pour un coup
de main conduit avec succès en février 1917.
Ses parents étaient originaires de Luino en Italie et avaient immigré en
France avant la naissance de leurs 4 enfants dont deux garçons morts lors de
la 1ère Guerre Mondiale et deux filles. »
Yves Lalubin – Arrière petit-fils de Dominique Minacca
octobre 2023

Dominique Minacca - Circa 1915-1917
OSSUDE, GUY JEAN MARIE
Mention dans les Notes de Guerre:
• 02 novembre 1914: « Mort des Lieutenants Chervin et Ossude »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Guy Jean Marie Ossude, né le 30 décembre 1882, a servi son pays en tant que sous-lieutenant au sein du 169e régiment d’infanterie. Il était identifié par le numéro de matricule 018529 pour le corps, correspondant à la classe d’incorporation 1902 et portait également le numéro 1555 au recrutement de la Seine, 3e bureau.
Le 1er novembre 1914, lors des combats du Bois-le-Prêtre en Meurthe-et- Moselle, Guy Jean Marie Ossude a été tué à l’ennemi à l’âge de 31 ans, 10 mois et 2 jours.
Il est reconnu: « Mort pour la France ».

Fiche Militaire de Guy Jean Marie Ossude
PERIER,
Mention dans les Notes de Guerre:
• 22 septembre 1914: « Réveil brutal à 4 heures par un coup de fusil, sac au dos fusil aux pieds, je me précipite à la porte pour recevoir Périer le 1er blessé qui a le petit doigt emporté. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Mes recherches n’ont donné aucune information sur Perier.
POINCARÉ, RAYMOND
Raymond Poincaré, né le 20 août 1860 à Bar-le-Duc, est chef de l’État français, de 1913 à 1920.
Dès le début de sa carrière, Poincaré fait preuve d’excellence, devenant licencié en droit et en lettres à seulement 21 ans. À 22 ans, il est nommé premier secrétaire de la Conférence des avocats, marquant le début d’une carrière juridique.
En 1886, à seulement 26 ans, il fait son entrée dans la sphère politique en tant que conseiller général de la Meuse. Un an plus tard, à l’âge de 27 ans, il est élu député du même département, siégeant au Palais Bourbon. Son ascension politique se poursuit, marquée par un passage au ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts en 1892. L’année suivante, à 33 ans, il accède au ministère des finances, un poste clé qu’il occupe à plusieurs reprises en 1895 et 1896. En 1903, à l’âge de 42 ans, Raymond Poincaré est élu sénateur de la Meuse.
Pendant des périodes conflictuelles de l’histoire politique de la IIIe République, notamment lors de l’affaire Dreyfus, Poincaré se tient en retrait des querelles, soucieux de soigner son image d’homme de consensus.
En janvier 1913, à l’âge de 52 ans, il est élu à la magistrature suprême, devenant le Président de la République française.
Pendant la Première Guerre mondiale, Poincaré incarne l’unité nationale, appelant à l’Union sacrée de tous les Français dès août 1914. Il quitte l’Elysée en 1920, mais revient au pouvoir en 1922 en tant que chef du gouvernement et ministre des Affaires étrangères. Il s’occupe principalement des réparations financières que l’Allemagne doit payer en vertu du traité de Versailles.
Par la suite, il continue d’entretenir son rôle politique : il est sollicité à deux reprises pour la Présidence du Conseil, de 1922 à 1924, puis de 1926 à 1929, lors de périodes critiques. En 1928, Poincaré parvient à rétablir la confiance des milieux financiers, stabilisant le franc au cinquième de sa valeur de 1914, ce qui le fait surnommer le «franc Poincaré». Il prend sa retraite définitive en 1929 pour des raisons de santé.
Raymond Poincaré meurt le 15 octobre 1934, à l’âge de 74 ans. Sur le plan militaire, il a été décoré de la croix de guerre et de la Légion d’honneur pour ses services lors de la Première Guerre mondiale. Il repose au cimetière du Montparnasse à Paris.12

18 février 1913
Raymond Poincaré à l’Elysée

Bois-le-Prêtre - 1916
Le Président de la République Raymond Poincaré

Bois-le-Prêtre - 7 juin 1915
Le Président de la République Raymond Poincaré

Bois-le-Prêtre - 7 juin 1915
Le Président de la République Raymond Poincaré
RAYARD, ?
Mention dans les Notes de Guerre:
• 3 janvier 1915: « Une patrouille rapporte le cadavre de Rayard Aimée tué le 21 sept. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Mes recherches n’ont donné aucune information sur Rayard Aimé.
RIBERPRAY, GEORGES
Georges Émile Joseph, Riberpray, né le 3 mai 1861, est un officier militaire français ayant servi activement durant la première guerre mondiale.
Le début de sa carrière militaire est marquée par son engagement au 102e régiment d’infanterie en 1881.
En 1883, Georges Riberpray intègre l’École Polytechnique, puis poursuit sa formation à l’École d’Application d’Artillerie à Fontainebleau en 1885. En 1894, il rejoint l’École Supérieure de Guerre. Son prestigieux parcours l’amène à occuper plusieurs postes importants, notamment en tant que professeur adjoint au cours de fortification à l’École de Guerre, ainsi qu’en tant que sous-chef de cabinet de M. Berteaux, Ministre de la Guerre, de novembre 1904 à novembre 1905.
Georges Riberpray est nommé chevalier de la Légion d’honneur le 29 décembre 1904, alors qu’il occupe le poste d’officier d’ordonnance du ministre de la Guerre.
En 1912, il devient le chef du 1er bureau de l’état-major de l’armée et est promu colonel en avril 1914. Pourvu de cette nouvelle fonction, il prend le commandement du 10e régiment du génie à Toul dès la mobilisation.
Ses compétences sont à nouveau reconnues lors de sa promotion au grade d’officier de la Légion d’honneur le 27 janvier 1915. Le 21 mars 1915, il est nommé général de brigade à titre temporaire et reçoit le commandement de la 128e division d’infanterie.
Le 11 septembre 1917, lors d’une visite aux premières lignes françaises du front près de Verdun, le général Georges Riberpray est mortellement touché par un obus.
Le général Guillaumat, commandant de la II e Armée à Verdun, lui rend hommage en lui décernant la citation suivante à l’ordre de l’armée :
« Officier général d’une grande valeur morale et d’un caractère exemplaire, n’ayant jamais connu d’autres préoccupations que celles du bien de l’Armée et de l’accomplissement de ses devoirs militaires. Il était adoré de ses officiers et de ses
hommes, les incitant à mépriser le danger en leur donnant, chaque jour, l’exemple du plus grand courage. Il est tombé glorieusement le 11 septembre 1917 en visitant ses régiments de première ligne en plein combat, sous le feu de l’artillerie et des mitrailleuses. »
En reconnaissance de ses services et de son sacrifice, une caserne de la ville de Metz porte son nom. Il repose désormais aux côtés de ses parents dans le cimetière de Gaillon, dans dans l’Eure.13

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot

Lieu inconnu - 1er juin 1915
Le président Poincaré visitant les troupes avec les généraux Dubail (une canne à la main
droite), Roques (à droite les mains dans le dos) et Riberpray (derrière Poincaré les mains
sur les hanches).

Secteur vers le bois des Caurières et Damloup - 8 septembre 1917
Le général Riberpray visitant les premières lignes
(2e bataille offensive de Verdun)

Fiche Militaire de Georges Emile Joseph Riberpray
RICHEZ, RENÉ PIERRE MARIE
Mentions dans les Notes de Guerre:
• 06 septembre 1914: « Je rentre à Montargis à 10h30 et dans ma chambre trouve Richez qui tranquillement m’annonce qu’il faut que je monte mon sac en tenue de campagne car nous partons à 1h30 pour Toul »
• 28 septembre 1914: « Richez adjudant. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
• 02 avril 1915: « A 4 heures du matin nous sommes relevés par le 138 Régiment et descendons à l’auberge Saint Pierre ou j’apprends la mort de Richez tué à la tête de sa section pendant une charge à la baïonnette. »
• 02 avril 1915: « Enterrements du capitaine et de Richez* à Montauville. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
René Pierre Marie Richez, né le 8 décembre 1883, a servi la France en tant qu’adjudant au sein du 169e régiment d’infanterie. Portant le numéro de matricule 03643 pour le corps, associé à la classe d’incorporation 1902, il était également inscrit sous le numéro 2740 au recrutement de la Seine, 3e bureau.
Le 30 mars 1915, lors du combat du Bois-le-Prêtre en Meurthe-et-Moselle, René Pierre Marie Richez a été tué à l’ennemi à l’âge de 31 ans, 3 mois et 22 jours.
Son sens du sacrifice a été reconnu par deux citations. Il a été cité à l’ordre de la brigade n° 25 ainsi qu’à l’ordre du régiment n°104 le 20 avril 1915.
« Est tombé mortellement blessé devant les créneaux d’une tranchée allemande que sa section attaquait à la baïonnette; a eu le courage, avant de mourir, de dire à un de ses sergents tombés à côté de lui: « Fais le mort, sinon ils te fusilleront des créneaux. » Il a ainsi sauvé la vie de ce sous-officier. »
En reconnaissance de son courage et de son sacrifice, René Pierre Marie Richez a été honoré de la croix de guerre avec une étoile d’argent.

Extrait de la Fiche Militaire de René Pierre Marie Richez

Fiche Militaire de René Pierre Marie Richez
RIZZOLI, (REMOND)
Mention dans les Notes de Guerre:
• 17 mars 1915: « Travaux de nuit pour construction de sape et nouvelle tranchée sous feu Boches. 2 Hommes tués, 1 sergent et 1 caporal blessés. (Remond Rizzoli). »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Mes recherches n’ont donné aucune information sur Rizzoli.
ROSE, ?
Mention dans les Notes de Guerre:
• 26 novembre 1914
• « Malade. Repos à la chambre avec Rose. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Mes recherches n’ont donné aucune information sur Rose.
URBAIN, AUGUSTE CAMILLE
Mentions dans les Notes de Guerre:
• 23 février 1915: « Nuit épatante sous un tout petit gourbi avec Urbain. »
• 1 mars 1915: « Bombardement, un obus sur la tranchée retourne Urbain
comme une crêpe. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
• 4 mars 1915: « Retour au patelin, je retrouve Urbain qui est bien portant quoique gelé. Tympan crevé. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Auguste Camille Urbain, né le 28 novembre 1881 à Sommevoir en Haute- Marne, a servi la France en tant que soldat de 2e classe au sein du 167e régiment d’infanterie. Il portait le numéro de matricule 03956, associé à la classe d’incorporation 1901 et était également identifié sous le numéro 1249 au recrutement de Neufchâteau.
Le 8 juin 1915, lors des combats au Bois-le-Prêtre en Meurthe-et-Moselle, il a été tué à l’ennemi à l’âge de 33 ans, 6 mois et 10 jours.
Sa tombe individuelle, marquée du numéro 2428, se trouve dans le Carré 14/18-B de la Nécropole Nationale ‘LE PÉTANT’.
Il est reconnu: «Mort pour la France».

Fiche Militaire d’Auguste Camille Urbain
WIHMET, MAURICE PAUL
Mentions dans les Notes de Guerre:
• 13 octobre 1914: « Caporal Wihmet blessée. »

Extrait des Notes de Guerre de Jules Henri Colliot
Maurice Paul Wihmet, né le 4 mars 1890 à Paris, a honoré son pays en tant que caporal au sein du 169e régiment d’infanterie.
Identifié par le numéro de matricule 015253 du corps, relatif à la classe d’incorporation 1910, il était également inscrit sous le numéro 154 au recrutement de la Seine, 1er bureau.
Le 9 avril 1915, lors des combats au Bois-le-Prêtre en Meurthe-et-Moselle, Maurice a été tué à l’ennemi à l’âge de 25 ans, 1 mois et 5 jours.
Il est reconnu: « Mort pour la France ».

Fiche Militaire de Maurice Paul Wihmet
†Fédération Nationale Catholique
16 – JMO 1 janvier 1915 – 31 mai 1915 – 169e RI