JMO DU 169éme RÉGIMENT D’INFANTERIE Du 29 mars au 10 avril 1915
Origines et sources de chaque évènement
JMO DU 169ème RÉGIMENT D’INFANTERIE Du 29 mars au 10 avril 1915
LUNDI 29 MARS 1915
La 5e Cie va occuper les ouvrages devant Fey, concurremment avec les 1ère et 2e Cies. La 3e Cie occupe l’ouvrage de peloton à l’Ouest de la route de Thiaucourt, la 4e Cie à Mamey. Le 2e peloton de la 7e Cie rejoint le 1er au quart en réserve et le 2e peloton de la 8e Cie va à la cote 359.
En exécution de l’ordre du 29 mars 1915 N° 12 du général Cdt la brigade mixte, les Cies occupent les emplacements indiqués plus haut. Dans la nuit du 29 au 30, exécution des opérations prévues par l’ordre N° 25 de la Division et l’ordre du 29 mars 1915 de la Brigade mixte : Enlèvement du petit poste de la route de Thiaucourt.
-9h45 – Le poste de la route de Thiaucourt et le poste du buisson artificiel (300m à l’Est) sont enlevés l’un et l’autre par 2 sections de la 3e Cie soutenues par 2 Cies du 29e d’Infanterie. L’installation sur la position est faite aussitôt ; pendant la nuit, il se produit 3 contre-attaques qui sont repoussées. Pendant l’attaque, la 4e Cie occupe l’ouvrage de peloton à l’Ouest de la route de Thiaucourt.
Les travaux d’installation des parallèles de la position devant Fey-en-Haye sont poursuivis activement. La liaison est assurée à gauche avec le 356e.
Evacués : 2 hommes.
Pertes : Etat ci-joint.
MARDI 30 MARS 1915
Continuation dans la nuit du 30 au 31 des travaux prescrits par l’ordre de la Division du 29 mars 1915 N° 13.
Occupation en tranchée de la croupe s’étendant de l’observatoire des sapins (cote 330) aux nouveaux ouvrages sud de Fey (29e) et occupation du calvaire et du blockhaus en terre entre le buisson artificiel et le cimetière de Fey. Construction de la nouvelle parallèle P² confiée à un Btn du 13e d’Infanterie (Cdt Delagrange). Exécution de l’ordre N° 14 de la Brigade active de Toul. Pendant la nuit, tous ces travaux sont faits, mais le 29e ne s’empare pas du calvaire et de l’ouvrage en terre ; il s’établit en contre-pente dans des tranchées.
Evacués : 4 hommes
Pertes : Etat ci-joint.
MERCREDI 31 MARS 1915
Dans la nuit du 31 mars au 1er avril, attaque du village de Fey-en-Haye (ordre N° 268 de la Division et annexes dudit ordre).
L’attaque a été préparée pendant la journée par un tir de bombardement lent et dirigé principalement sur les endroits où la photographie montre des barricades (issues Est et Ouest) sur les observations et les flanquements qui pourraient arrêter l’attaque.
L’attaque du village a lieu dans les conditions fixées par les ordres donnés par le Colonel Cdt le 169e d’infanterie (ordre N° 15 du dossier annexe distribué avec un croquis annexé au dossier et montrant schématiquement les nouvelles tranchées à installer de l’autre côté de la crête.
Le mouvement commencé à 20 heures s’exécute avec la plus grande vigueur et un entrain extraordinaire. La 5e Cie à l’Est gagne rapidement, sans répondre au feu des défenseurs de Fey, la lisière Nord du village et construit des tranchées face au N.E. La 8e Cie suit le mouvement de la 5e Cie et s’établit à sa droite ; à l’ouest, le cimetière de Fey, tenu par le 29e, est un instant abandonné à la suite d’une attaque faite par une demi-compagnie allemande. La 4e Cie s’empare de nouveau du cimetière, y détache une section et se met en liaison avec le 29e qui, à 21h30, se réinstalle au cimetière. La 2e Cie a dépassé le cimetière et va s’installer au Nord de Fey, la droite au chemin de Fey à Vilcey-sur-Trey reliée à la 5e Cie, sa gauche en liaison avec la 4e Cie.
La 1ère Cie s’était, elle aussi, pendant le mouvement des 4e et 8e Cies, installée à la lisière sud du village, prête à repousser toute attaque de flanc. Une section de mitrailleuses se place entre le 5e et la 8e Cies, flanquant la parallèle P² et le front N.E. des tranchées, une section de mitrailleuses se place également entre les 2e et 4e Cies, flanquant le front du 29e, calvairecimetière et le front N.O. des tranchées du 169e. La 3e Cie, en réserve dans les tranchées à 250m au sud du village, passe aux Cies de première ligne les matériaux qui leur sont nécessaires pour la construction des retranchements. Pendant la nuit, plusieurs tentatives de l’ennemi pour sortir de ses tranchées et se préparer à contre-attaquer sont facilement repoussées par les tirs de barrage, l’infanterie ayant toujours été de façon remarquable en liaison avec l’artillerie.
Evacuées : Neant
Pertes : État ci-joint
JEUDI 1ER AVRIL 1915
Situation sans changement. Les Cies se fortifient sur place, s’enterrent et sont en butte toute la journée au tir de l’artillerie ennemie qui d’ailleurs est peu efficace et ne leur cause pas de pertes sérieuses. Dans l’après-midi, l’ennemi bombarde violemment le village de Fey et incendie les 3 maisons encore intactes. A 18 heures, réception de l’ordre N° 16 de la Brigade, suivi de l’ordre complémentaire N° 17 du Colonel Cdt le régiment.
Le 169e sera, pendant la nuit, relevé par le 138e devant Fey-en-Haye et le 169e (3 Cies), les 4e, 8e et 3e Cies relèveront le 13e qui occupe la parallèle P². Evacués : Néant. Pertes : Etat ci-joint.
VENDREDI 2 AVRIL 1915
Le mouvement de relève du 169e par le 138e commence seulement à 3 heures. La 3e Cie relève au Gros-Chêne la 7e Cie. La 6e Cie reste toujours au Polygone et aux Carrières et les 4e et 8e Cies relèvent le Btn Lagrange du 13e. Le Btn formé par les 1ère, 2e, 5e et 7e Cies rassemblé comme il a été dit dans l’ordre N° 17 s’installe en cantonnement dans la partie Est de Montauville. Les liaisons s’établissent entre la Brigade active et les Cies du front. Evacués : Néant. Pertes : Etat ci-joint.
SAMEDI 3 AVRIL 1915
Réception de l’ordre N° 275 de la 73e Division. Le Cdt Jungblut va s’installer au poste des Carrières. Les Cies du front reçoivent l’ordre d’être prêtes à intervenir le cas échéant et de redoubler de vigilance. Le soir, à partir de 16h45, violent bombardement qui dure très intense jusqu’à 21h et reprend une partie de la nuit.
Evacués : Néant.
Pertes : Etat ci-joint.
DIMANCHE 4 AVRIL 1915
Situation sans changement jusqu’à 16h, heure à laquelle le régiment reçoit l’ordre N° 280, en vertu duquel il doit, dans la nuit du 4 au 5 avril, établir une nouvelle parallèle P3 d’une longueur d’environ 800m poussée sur la petite crête intermédiaire entre celle de la parallèle P² et celle de la tranchée allemande. Ce sera la tranchée de départ pour l’attaque qui, en exécution de l’ordre N° 282, sera faite en dehors du Quart en réserve et devant P3 par un Btn du 356e. En conséquence, et dans le but d’apporter aux 4 Cies du secteur Fey-en-Haye Quart en réserve une aide efficace, les quatre compagnies en cantonnement à Montauville sont, dès 18h30, dirigées par l’auberge St Pierre et la cote 359 sur les carrières où des ordres leur seront donnés ; à leur arrivée, le Capitaine Condussier, après avoir fait la reconnaissance du terrain, place les 6e et 5e Cies à l’Ouest de la ligne P3 déterminée suivant les indications de l’ordre N° 280. Les 4e et 8e Cies sont placées à l’extrémité droite. Le travail commence à 21 heures. Les 1e, 2e et 3e Cies sont envoyées, dès leur arrivée, aux Carrières, pour travailler entre les amorces des compagnies précédentes, le front de la nouvelle parallèle étant très étendu.
Par suite de difficultés dues à la proximité de l’ennemi (environ 200 mètres, aux fusées éclairantes, au feu des mitrailleuses et de l’artillerie, le travail excessivement lent ne permet pas de terminer la parallèle P3. Toutefois, les parties terminées permettent l’exécution de l’ordre N° 282 en ce qui concerne l’attaque du 356e. Cette attaque sera couverte à gauche par 2 Cies du 169e qui occuperont : l’une la partie de P3 faisant face à la partie de la ligne allemande non attaquée, l’autre la tranchée au N.E. à l’E. et au S.E. de Fey.
Évacués : 3 hommes.
Pertes : Etat ci-joint.
LUNDI 5 AVRIL 1915
En exécution de l’ordre N° 6655 de la Division, le 356e chargé de l’attaque dirige à 6h un bataillon vers la parallèle P3. Ce Btn relève les 4e et 8e Cies qui, dès le lever du jour, avaient été seules maintenues à la garde des ouvrages. Les 5e et 6e Cies avec une section de mitrailleuses occupent les emplacements désignés précédemment. Elles restent seules sur le front sous le commandement du Cdt Jungblut. Les autres Cies du régiment vont cantonner à Montauville où elles arrivent à 7 heures. A 20 heures, le Lt-Colonel Couthaud informe le Lt-Colonel Mondain Cdt le 169e qu’il assurera dans la nuit du 5 au 6 avril la relève des 5e et 6e Cies du 169e et de la section de mitrailleuses devant Fey.
Evacués : 2 hommes.
Pertes : Etat ci-joint.
MARDI 6 AVRIL 1915
La 6e Cie rentre au cantonnement de Montauville vers 3 heures ; la 5e Cie et la section de mitrailleuses vers 4 heures.
Evacués : 4 hommes.
Pertes : Etat ci-joint.
MERCREDI 7 AVRIL 1915
Réception dans la matinée à 8h30 de l’ordre particulier du Gal Cdt la Brigade active (N° 18 du dossier annexe). En exécution de cet ordre, une reconnaissance des emplacements à occuper est faite dans l’après-midi par le Colonel et le Cdt du 1er Btn et toutes les dispositions sont prises pour assurer en bon ordre, dans le quart en réserve, la relève des unités du 168e.
Evacués : 1 homme.
JEUDI 8 AVRIL 1915
A la première heure, le 1er Btn du 169e (Btn de Lacombe) relève le Btn de gauche du 168e au Quart en réserve (Btn Bégou) .
Les Cies occupent les positions ci-après (voir croquis annexe) :
1ère et 2e Cies : en première ligne, dans la ligne VIII ; la 1ère Cie occupant le boyau de lisière B2B3 et la portion de la ligne VIII, B² c1 non compris. – 2e Cie : l’enclave allemande c1 y compris juqu’à c² non compris. – 3e Cie : tranchée sud en plaine, en liaison avec la 145e brigade. – 4e Cie : en A6 en réserve. – Une section de mitrailleuses avec la 3e Cie en plaine.
Le poste du Cdt de Btn en A6.
La relève est terminée à 6 heures.
A 12h le Colonel s’installe au poste L la C.H.R. ; l’Officier de détails, le portedrapeau et le train de combat restent à Montauville.
A 14h le Cdt Jungblut et les Cdts de Cie du 2e Btn viennent faire la reconnaissance du sous-secteur du centre qu’ils doivent occuper après avoir relevé le Btn Eyriès du 168e.
Nuit du 8 au 9 calme. Dans le sous-secteur de droite (Capitaine Chaumont), des sapeurs du génie font un camouflet à Z4.
Evacués : 3 hommes.
Pertes : Etat ci-joint.
JEUDI 9 AVRIL 1915
A la première heure, le 2e Btn et 3 sections de mitrailleuses relèvent le Btn Eyriès du 168e qui occupe le sous-secteur du centre. A 7 heures la relève est terminée sans incidents. Les Cies du 2e Be occupent les positions suivantes : ligne C² C3 D – 8e Cie : ligne C² c² 6e Cie avec une section à cheval en c1 sur la ligne VIII. – 5e et 7e Cies occupant la ligne VIII et le col de cygne. Liaison assurée à droite avec le sous-secteur de droite (Chaumont). Les sections de mitrailleuses sont en C², Z² et ligne IV.
A la première heure, le 2e Btn et 3 sections de mitrailleuses relèvent le Btn Eyriès du 168e qui occupe le sous-secteur du centre. A 7 heures la relève est terminée sans incidents. Les Cies du 2e Be occupent les positions suivantes : ligne C² C3 D – 8e Cie : ligne C² c² 6e Cie avec une section à cheval en c1 sur la ligne VIII. – 5e et 7e Cies occupant la ligne VIII et le col de cygne. Liaison assurée à droite avec le sous-secteur de droite (Chaumont). Les sections de mitrailleuses sont en C², Z² et ligne IV.
Le sous-secteur de droite est occupé par le Btn Chaumont qui tient la ligne des Z. Conformément aux ordres 291, 292 de la 73e Division et à l’ordre complémentaire N° 19 du Colonel Cdt le secteur, une attaque du quart en réserve sera faite dans la journée du 9 par les 1er et 2e Btns du 169e.
Toute la matinée et l’après-midi jusqu’à 16h30, les unités d’infanterie travaillent activement à s’organiser en vue de l’attaque qui doit avoir lieu selon les ordres. A 15h l’artillerie allemande ouvre sur les 1ère et 2e lignes un feu extrêmement violent d’artillerie de gros et petits calibres qui bouleverse les tranchées, bouche les boyaux et fait subir des pertes sérieuses. Le blockhaus C² était occupé par une section de mitrailleuses et par la 8e Cie dans les conditions suivantes : au blockhaus C² une moitié de la 2e section (section Frain), la 2e demi-section au N. du blockhaus face à l’Ouest, la 4e section dans la tranchée face au Nord, la 3e section face au Nord, à droite de la 4e, la 1ère section à droite de la 3e en liaison avec la section de la 5e Cie qui la prolongeait vers II. Le Cdt de la Cie était au blockhaus Ce. La 6e Cie tenait la tranchée boyau C² c² et la partie de la ligne des VIII à droite et à gauche de c². Cette Cie s’appuyait par sa droite au blockhaus C². 15h15 : Deux obus de 15cm tombent sur le blockhaus C3 blessant grièvement tout le personnel qui s’y trouvait. Le bombardement devient de plus en plus violent : les hommes à moitié ensevelis dans les tranchées entourant les blockhaus C² et C3 ont une peine énorme à se maintenir en position. L’attaque allemande d’infanterie se produit alors vers 16h30 : elle est enveloppante par rapport au blockhaus C² ; elle a lieu face à la 6e Cie qui occupe C² c² et face à la 8e Cie qui occupe les tranchées C² C3 et les blockhaus. Trois fois l’attaque est repoussée ; malheureusement à la 3e attaque, les Allemands se sont rendus maîtres du blockhaus C², de la tranchée au N. du blockhaus, malgré une défense énergique dans laquelle succombent tous les défenseurs ; les Allemands s’emparent de la section de mitrailleuses du blockhaus et tirent alors d’enfilade sur les 6e et 8e Cies qu’ils réattaquent de front. La résistance dans les boyaux ainsi attaqués devient très difficile, la 6e Cie recule lentement dans la ligne VIII établissant successivement trois barrages dont le dernier établi à 8m en avant de la ligne des VIII arrête l’avance ennemie à 18h30.
Du côté de la 8e Cie, la lutte prit de suite un caractère extrêmement dur ; vers 17h45, une section de la 7e Cie arrive renforcer la 8e Cie qui est alors dans une situation critique attaquée par le Nord et l’Ouest. Elle se replie au-delà du blockhaus C3 qui est enlevé par l’ennemi qui prend alors d’enfilade la ligne C3 – D. Le Cdt de la 8e Cie donne alors l’ordre aux quelques survivants qui l’entourent de se replier sur la ligne VIII où il fut possible de s’établir grâce à la fraction de la 5e Cie qui s’y trouvait déjà et à 3 sections de la 7e Cie du 168e qui ne tardèrent pas à arriver. L’avance allemande fut alors envoyée à 19h. Les sous-secteurs de gauche et de droite ne furent pas attaqués. Le soussecteur de gauche (de Lacombe) subit de 15h à 17h30 un bombardement très violent qui bouleversa les tranchées, les boyaux et les abris. 19h20 : Le Colonel Cdt le régiment envoie 2 Cies du 13e régiment renforcer le 2e Btn (soussecteur du centre) pour reprendre les blockhaus C² et C3. Une tentative faite pour s’en emparer échoue, les unités étant trop réduites et ayant subi de trop grandes pertes pour reprendre une offensive vigoureuse. La nuit du 9 au 10 avril est calme sur tout le front. Promotion – Par décret en date du 31 mars 1915, M. le Sous-Lieutenant de réserve à titre définitif Hygonnet, Léon est promu Lieutenant à titre temporaire à la date du 1er avril 1915. Evacués : 2 hommes. Pertes : Etat ci-joint. Prisonnier : Un.
SAMEDI 10 AVRIL 1915
Matinée calme employée à remettre de l’ordre dans les unités. Les 2 Cies du 168e du Btn Eyriès qui servaient de soutien au 2e Btn Jungblut sont relevées et remplacées à partir de 13h par 3 Cies du 167e. Une d’elles remplace en 2e ligne une Cie du 168e. La deuxième s’installe à l’ouvrage L, la troisième aux Carrières sur la tranchée de Fey à hauteur du Pillement. Le Btn du 13e de ligne a reçu l’ordre de s’embarquer à Dieulouard. 11 heures : Réception de l’ordre d’attaque N° 297 de la 73e Division. Attaque faite par le 169e et la droite du Btn de la 145e brigade qui occupe les parallèles P. Le 169e opère dans le bois. L’ordre d’attaque est complété par des indications données aux Cdts des sous-secteurs. 14h5 : commencement du feu de l’Artillerie. 14h25 : suspension du feu. 14h35 : reprise du feu de l’Artillerie. 15h : départ de l’Infanterie. (Pièces 20 et 21 du dossier annexe) Dans le sous-secteur de gauche (de Lacombe), la 1ère Cie, en butte à un feu d’artillerie et d’infanterie, ne peut déboucher ; elle reste sur ses positions ; l’ennemi tente d’attaquer à son tour, mais il est repoussé. 16h : La 3e Cie, dont l’action se liait à celle du 356e, laissant une section dans la tranchée sud, se lança sur la tranchée nord et parvint à l’occuper. Cette Cie éprouva des pertes sensibles, dont celle du Lieutenant Maix qui la commandait. Elle se maintient sous les ordres du Ss-Lieutenant Pascal dans les tranchées enlevées ; elle prit au cours de l’attaque un mitrailleur allemand et sa pièce. Les 2e et 4e Cies restèrent sur leurs positions, la 2e devant occuper la ligne VIII après le départ de la 1ère Cie. Une section de la 4e Cie fut renforcer la fraction de la 3e Cie en plaine pour tenir garnison dans l’ancienne tranchée. 17h15 : Le Colonel met à la disposition du Cdt du 1er Btn une Cie du 167e pour aider la 1ère Cie à enlever l’enclave c1. Sous-secteur du centre : La 6e Cie n’a pas pu progresser. – La 5e Cie a cherché à progresser dans le boyau c3 et a gagné environ 10m. Deux canons de 58 ont tiré sur les boyaux C² c² et C3 c3.
Sous-secteur de droite : Rien de particulier à signaler. La nuit du 10 au 11 est calme ; seule une contre-attaque dirigée contre la ligne des c est repoussée facilement. 3e Btn : Arrivée à Pont-à-Mousson des 9e et 10e Cies à 15 heures. Ces deux Cies cantonnent à Pont-à-Mousson du 10 au 11. A 23 heures, elles reçoivent l’ordre de constituer, avec 2 Cies du 168e, un Btn de marche. Evacués : Néant. Pertes : Etat ci-joint. Prisonnier : 1 Une mitrailleuse prise à l’ennemi.
Citation à l’ordre de l’Armée. Le Gal Cdt la 1ère armée cite à l’ordre de l’armée le soldat dont le nom suit : Masson, soldat de 1ère cl. à la 12e Cie du 169e. « Pendant l’organisation d’un retranchement qui venait d’être conquis, a posé des fils de fer sous le feu d’une ligne ennemie très rapprochée. Au cours d’une contre-attaque s’est précipitée seul hors du retranchement et a fait sept prisonniers. »
16 – JMO 1 janvier 1915 – 31 mai 1915 – 169e RI